Huit Français très sexy vus (et très appréciés) par les anglais de « Britain’s Got Talent »

Délire sur le plateau ! « Vous les connaissez peut-être déjà. En 2008, ils avaient participé à « Incroyable Talent » et étaient … Continuer de lire Huit Français très sexy vus (et très appréciés) par les anglais de « Britain’s Got Talent »

Dominique Perrault vu par une Espagnole

La fin du rêve urbain du XIXe siècle selon Perrault

Depuis des années, Dominique Perrault défend l’idée que le paysage est une somme d’éléments – l’architecture n’en étant qu’un parmi tant d’autres, au même titre que la nature ou simplement le vide. « Les architectes sont des autistes, affirme-t-il. Ils vivent dans leur monde et ne communiquent qu’entre eux. Il faut s’ouvrir, commencer à parler avec les autres, penser davantage aux créations collectives qu’aux grandes oeuvres personnelles. » C’est la leçon principale que l’architecte de la Bibliothèque de France, à Paris, souhaite transmettre.

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Paris versus Londres vu par un Anglais

Des toilettes à la haute couture : 20 raisons de préférer la capitale anglaise

1. Les Parisiens sont étrangement fiers de la place de la Concorde. C’est pourtant là que l’on guillotinait sous la Révolution. Pendant ce temps, des tricoteuses de sinistre mémoire confectionnaient des chandails de très mauvais goût. Aujourd’hui, cette place concentre les pires embouteillages de la planète. Personne n’arrive jamais à en sortir.
2. A Paris, les toilettes publiques sont parfois décorées de jolies patères en cuivre poli et de mignons miroirs ovales. Quelle grandeur intolérable ! A Londres, au moins, les toilettes font preuve de modestie : les miroirs sont ébréchés, le papier hygiénique manque et ça pue. Comme il se doit.
3. Londres est indubitablement la ville la plus cosmopolite du monde. A l’école primaire, les enfants sont capables de s’insulter copieusement en 307 langues, dont le farsi, le tagalog et le mbum.

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Lille vue par un espagnol

Histoire d’une renaissance

« La ville est très attrayante pour ceux qui, comme moi, ont vécu plusieurs années à Barcelone, car elle offre de curieuses analogies avec la capitale catalane malgré leurs différences de destin : l’une, dévastée guerre après guerre depuis les Carolingiens ; l’autre, à peine touchée par deux bombardements. Cependant, au milieu du XXe siècle, l’une et l’autre étaient des centres industriels barbouillés de suie, envahis par la crasse, le chaos urbain, le désordre et la mauvaise vie. A tel point que leurs propres habitants les jugeaient infâmes, même si ces villes passaient pour pittoresques aux yeux de l’esthète étranger.

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Paris Rive Gauche vue par un Américain

Des avis très partagé sur le nouveau quartier

« Le projet Paris Rive Gauche a été lancé en 1990 et représente l’une des dernières grandes zones de construction dans une ville à l’étroit à l’intérieur de frontières fondamentalement inchangées depuis le XIXe siècle. Près de cent immeubles de bureaux, d’installations universitaires et de complexes d’appartements – dont environ la moitié sont achevés – s’y entassent sur 1,3 km2. Avec ses nouveaux édifices en verre et l’ambiance frénétique d’un état de construction permanent, le site ressemble davantage à Shanghai qu’à la Ville lumière. L’objectif est notamment d’assurer la diversité architecturale. A la différence d’une grande partie de Paris, où les bâtiments d’une même rue s’imitent les uns les autres, ici les styles se mélangent à l’infini. Même si tous doivent se conformer à des règles d’urbanisme extrêmement strictes (hauteur limitée notamment), les impératifs architecturaux restent relativement peu nombreux, et huit architectes se sont partagé le plan de masse afin d’assurer cette variété. Il s’agit notamment de Christian de Portzamparc, qui a conçu le quartier Masséna ; de Paul Andreu, qui a planifié la construction sur l’avenue de France, l’un des principaux axes commerciaux du site ; et de Bruno Fortier, qui a pensé la rue du Chevaleret, autre artère majeure. Comme il est extrêmement difficile de remporter un concours d’architecture à Paris, avec son centre historique dense, le projet est une occasion exceptionnelle, et la plupart des grands architectes français (et étrangers) ont bataillé ferme pour y travailler ou pour signer des accords avec des promoteurs immobiliers.

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Lyon vue par un Italien

Pour l’Italie, Lyon ça décoiffe !

« Même si l’Olympique Lyonnais ne remporte pas son huitième titre consécutif, ses supporters les plus acharnés ne perdront pas le moral. Nul ne peut reprocher quoi que ce soit à Jean-Michel Aulas, pater familias de l’OL, ni à ses joueurs. Depuis des années, les succès de l’équipe consolident l’image d’une ville qui a su gagner ses lettres de noblesse par sa beauté et son dynamisme culturel et économique : Lyon est devenue l’une des villes les plus agréables et les plus actives d’Europe. L’OL, premier club français coté en Bourse, est l’ultime fierté du Grand Lyon, la deuxième agglomération urbaine de France. Jean-Michel Aulas, 57 ans est à la tête de Cegid, une société de logiciels de gestion, qui rapporte 240 millions d’euros et fait travailler 2 000 personnes. C’est un chef d’entreprise sérieux, patient, obstiné même. Lorsqu’il a acquis sa société en 1987, l’OL était encore en seconde division. Aulas a pris son temps pour réorganiser le club, réformer l’équipe et inculquer à ses joueurs une mentalité de battants. Après quatorze années de dur labeur, l’OL a remporté le premier titre : « On va aussi devenir champions d’Europe », assure-t-on dans l’entourage de l’OL, lorsqu’on leur fait remarquer que dans la Champions League, leur équipe n’a pas beaucoup progressé.

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Le grand Paris vu par un Anglais

Un projet à la mesure d’un président français

« Mais qu’ont donc les hommes politiques français avec l’architecture ? Louis XIV, Napoléon et, plus récemment, François ­Mitterrand ont successivement marqué la capitale parisienne de leur empreinte, comme un legs aux générations futures. Tous ces grands personnages ont donné corps à leur vision de la France (“l’Etat et l’architecture, c’est moi”). Beaubourg a ainsi exorcisé l’esprit de Mai 68, tandis que les grands projets de Mitterrand ont permis au pays de sortir de la récession des années 1970. A présent, Nicolas Sarkozy suit la trace de ses augustes aînés avec la présentation, en mars dernier, des projets de dix des plus grands architectes du monde pour l’avenir du Grand Paris, le vaste défi politique et urbain de cette présidence pour réconcilier banlieues et centre-ville.

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Le Havre vu par un Américain

Quand Donald Morrison tombe sous le charme du Havre…

« (…) Sartre a fait [du Havre] le décor de La Nausée, son roman de 1938, dont le titre à lui seul résume le sentiment de l’écrivain à l’égard du lieu. Pendant des années, j’ai partagé ce point de vue. Puis, l’année dernière, j’ai lu que l’UNESCO venait d’inscrire Le Havre au patrimoine mondial. Non, vous ne rêvez pas. L’organisation des Nations unies qui, depuis 1972, a désigné 812 sites d’une importance exceptionnelle, s’est sentie obligée d’ajouter à son classement les 150 hectares bétonnés qui constituent le centre du Havre. Dans leur déclaration officielle, les juges ont salué l’“exploitation novatrice des possibilités du béton”. A l’évidence, une nouvelle visite s’imposait (…) Pour reconstruire le centre-ville, Perret a réuni une équipe de 100 architectes, qui ont poursuivi le projet bien après sa mort, en 1953. Des larges rues plates et rectilignes ont remplacé le dédale de rues hérité du XVIe siècle. L’une des nouvelles artères, l’avenue Foch, bordée d’arbres, longue d’un kilomètre, relie l’hôtel de ville à la mer. Elle est plus large que l’avenue des Champs-Elysées. J’ai emprunté sa voie cyclable qui fait elle-même la largeur d’une rue. En chemin, j’ai aperçu une autre innovation de Perret : l’immeuble d’habitation en béton – Le Havre en compte plus de 180 –, avec ses boutiques au rez-de-chaussée, ses balcons aux étages supérieurs, ses hectares de fenêtres et même, aussi improbable que cela paraisse, des colonnes, des chapiteaux et des bas-reliefs. Car Perret avait beau être moderniste, il n’en était pas moins épris de classicisme.

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